Une de nos adhérentes, Eve Lerner, nous a dédier un de ses poèmes , que nous vous partageons.
Poème d’octobre
pour Liorzhoù
Dans la veille ou
dans le rêve
devant moi soudain
surgit
une clairière de
silence
intouchée par des
mains
Une pierre en marque
le centre
dessine une courbe
et démarre une
rumeur
que le cercle des
feuilles propage
Tel est l’instant
où je fus éjectée
dans les bois
l’instant où
comme une poussée de fièvre
je suis devenue
graine.
Eve Lerner,